Cohésion d'équipe par le sport

La cohésion !

« Les humains seraient mieux sans groupe ! » Buys (1978) nous met en garde sur les dérives du groupe qui contribuent à augmenter :

la pensée groupale  – la conformité individuelle – la déception personnelle – la paresse sociale

Certains théoriciens ont argumenté contre l’existence des groupes comme Allport (1924). Le groupe peut se trouver dans différents cercles (famille, travail, groupes sociaux) pour des besoins différents qui peuvent être fonction de nos motivations intrinsèques. Dans le monde de l’entreprise, le but du coach est de faire le lien en stimulant l’interaction entre le groupe et l’individu « pour qu’un rassemblement d’individus soit considéré comme un groupe, il doit exister au sein du groupe des interactions » (Hare, 1976).

Carron et al. (2005) ont donné une autre définition du groupe comme étant un rassemblement de deux ou plusieurs individus qui possèdent une identité collective, disposent d’objectifs et de buts communs, partagent un même destin, présentent des modèles structurés d’interactions et des modes de communication, possèdent des perceptions communes de la structure du groupe, présentent une interdépendance sur les plans personnel et opérationnel, manifestent une attraction interpersonnelle réciproque et se considèrent « être un groupe ».

La cohésion, élément important au sein d’un groupe, correspond à l’ensemble des forces qui agit sur les membres d’un groupe et qui augmente sont attractivité.

Nous savons que la réussite d’un groupe peut renforcer sa cohésion, on pourrait la définir comme un « processus dynamique reflété par la tendance du groupe à rester lié et à rester uni dans la poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou pour la satisfaction des besoins affectifs des membres » (Carron, Brawley & Widmeyer, 1998).

Dans un groupe où la cohésion est élevée (forte), les membres sont satisfaits de  leur travail et gagnent en estime d’eux mêmes et participent plus volontiers aux activités. Il existe deux types de cohésion, une orientée vers la tâche et l’autre orientée vers l’individu (cohésion sociale) et deux facteurs motivationnels (intrinsèque et extrinsèque). Ces facteurs ont des effets sur la satisfaction, sur la performance et la pensée du groupe. Concernant les effets de la performance, il semblerait qu’il n’y ait pas de relation avec la cohésion.

Les groupes où il y a une cohésion, se protègent et ne cherchent pas à se remettre en question « résistance du groupe aux forces négatives extérieures » (Cross & Martin, 1952). Ce type de cohésion devra faire l’objet d’un accompagnement pour veiller à ne pas trouver les effets inverses recherchés et contre-productifs pour le groupe. Le juste équilibre sera l’objectif recherché !