{"id":1613,"date":"2015-11-03T10:32:42","date_gmt":"2015-11-03T09:32:42","guid":{"rendered":"http:\/\/eddyfrair.consulting\/?p=1613"},"modified":"2020-03-19T18:56:21","modified_gmt":"2020-03-19T17:56:21","slug":"quantification-de-la-charge-de-travail-par-poste-au-volley-ball","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/efcsportromainville.fr\/quantification-de-la-charge-de-travail-par-poste-au-volley-ball\/","title":{"rendered":"QUANTIFICATION DE LA CHARGE DE TRAVAIL PAR POSTE AU VOLLEY-BALL"},"content":{"rendered":"
Exemple de l\u2019\u00e9quipe de Tours Volley-Ball<\/span><\/strong><\/p>\n Cette \u00e9tude montre que chaque profil de poste poss\u00e8de des caract\u00e9ristiques diff\u00e9rentes : dur\u00e9e, distance, et vitesse des op\u00e9rations ainsi que le temps de pr\u00e9sence sur le terrain \u00a0vs<\/em> le temps r\u00e9el de jeu. Ces deux derni\u00e8res donn\u00e9es nous permettent de d\u00e9terminer le rapport effort\/r\u00e9cup\u00e9ration pour chaque joueur.<\/strong><\/p>\n Durant cette \u00e9tude statistique utilisant l\u2019outil vid\u00e9o (logiciel Kinovea), nous nous sommes int\u00e9ress\u00e9s \u00e0 quantifier le nombre d\u2019op\u00e9rations effectu\u00e9es par chaque joueur de l\u2019\u00e9quipe du Tours Volley-Ball (TVB) pour trois matchs de niveau et d\u2019intensit\u00e9 diff\u00e9rents. Le premier \u00e9tant TVB vs<\/em> Narbonne (3-0, Ligue A Masculine), le second TVB vs <\/em>Chaumont (3-2, Ligue A Masculine) et le troisi\u00e8me TVB vs <\/em>Piacenza (3-2, League des Champions).<\/strong><\/p>\n Mots-cl\u00e9s :<\/u><\/strong> Volley-Ball, analyse vid\u00e9o, profils de poste, rapport effort\/r\u00e9cup\u00e9ration, pr\u00e9paration physique adapt\u00e9e.<\/p>\n Abstract:<\/strong> In this statistical study using the video tool (Kinovea software), we quantify the number of operations performed by each player on the team of Tours Volley-Ball (TVB) for three matches of different level and intensity. The first one was TVB vs Narbonne (3-0, League A Men), the second one was TVB vs Chaumont (3-2, League A Men) and the third one was TVB vs Piacenza (3-2, Champions League).<\/p>\n This study shows that each player position has different characteristics: duration, distance, velocity of operations, as well as the time of presence on the terrain vs the actual playing time. These last two data allow us to determine the work \/ recovery ratio for each player.<\/p>\n Keywords:<\/u><\/em><\/strong> Volley-Ball, video analysis, positions, work\/recovery ratio, adapted physical preparation.<\/p>\n Introduction<\/strong><\/span><\/p>\n Le sport a toujours \u00e9t\u00e9 un moyen pour l\u2019Homme de se confronter sur le plan physique, une mani\u00e8re de montrer sa puissance. Cette fascination pour le sport a d\u00e9velopp\u00e9 une multitude de comp\u00e9tences techniques et tactiques propres \u00e0 chaque pratique et a \u00e9galement conduit l\u2019Homme \u00e0 la recherche du d\u00e9passement de soi gr\u00e2ce aux sciences du sport que l\u2019on retrouve notamment au Volley-Ball.<\/p>\n Toutes ces nouvelles connaissances ont conduit l\u2019encadrement sportif \u00e0 organiser et \u00e0 planifier l\u2019ensemble de ces d\u00e9couvertes concernant l\u2019organisation de l\u2019entra\u00eenement. Nous savons aujourd\u2019hui que la pr\u00e9paration physique est un \u00e9l\u00e9ment d\u00e9terminant de l\u2019entra\u00eenement. Nous pouvons d\u00e9finir l\u2019entra\u00eenement des qualit\u00e9s physiques comme l\u2019action de pr\u00e9parer une personne, une \u00e9quipe ou un animal \u00e0 une performance sportive au moyen d\u2019exercices appropri\u00e9s. L\u2019entra\u00eenement a donc pour but d\u2019optimiser la performance de l\u2019acquisition motrice ou sportive. La performance sportive est le fruit d\u2019un ensemble de facteurs li\u00e9s entre eux et n\u00e9cessaires pour atteindre le niveau optimal, notamment lors d\u2019un enjeu de haute importance comme lors d\u2019une comp\u00e9tition internationale.<\/p>\n Il existe en effet plusieurs facteurs de la performance comme l\u2019endurance, la vitesse, la force et la prophylaxie. L\u2019endurance, selon Frey (1977), \u00ab d\u00e9signe la capacit\u00e9 du sportif \u00e0 r\u00e9sister le plus longtemps possible \u00e0 un stimulus qui exigerait l’interruption de la charge et l\u2019endurance physique qui est la capacit\u00e9 de r\u00e9sistance de l’organisme dans son ensemble ou de ces diff\u00e9rents syst\u00e8mes \u00bb.<\/em><\/p>\n La vitesse est une qualit\u00e9 physique li\u00e9e au facteur musculaire qui s\u2019exprime de diff\u00e9rentes fa\u00e7ons : v\u00e9locit\u00e9 ou vivacit\u00e9. \u00ab La vitesse est la capacit\u00e9 qui permet, sur la base de la mobilit\u00e9 des processus du syst\u00e8me neuromusculaire et de la propri\u00e9t\u00e9, au muscle de d\u00e9velopper de la force, d’accomplir dans des conditions donn\u00e9es des actions motrices en un temps minimal \u00bb<\/em> (Frey, 1977).<\/p>\n Quelle que soit la mani\u00e8re dont elle s\u2019exprime, elle repr\u00e9sente une rapidit\u00e9 de d\u00e9placement lors d\u2019un mouvement cyclique ou acyclique. La force, elle, s\u2019exprime en Newton (N) et est repr\u00e9sent\u00e9e par un vecteur pour donner sa direction. Cette approche m\u00e9canique de la force de d\u00e9placement est un \u00e9l\u00e9ment d\u00e9terminant dans la pratique du Volley-Ball notamment lors des sauts, mais \u00e9galement lors de phases d\u2019attaque ou de d\u00e9fense qui, elles, sont faites par des petits pas courus, du sprint court et du soutien.<\/p>\n La pr\u00e9paration physique englobe \u00e9galement l\u2019aspect prophylactique, qui est l\u2019ensemble des mesures prises pour \u00e9viter la survenue d\u2019une maladie, son extension ou son aggravation. Ce terme, apparu en 1793, est issu du milieu m\u00e9dical relatif \u00e0 une approche m\u00e9thodologique. Tous ces domaines de la pr\u00e9paration physique repr\u00e9sentent une partie de l\u2019entra\u00eenement et sont fonction du profil de l\u2019athl\u00e8te, des param\u00e8tres individuels, auxquels nous pouvons \u00e9galement ajouter la pr\u00e9paration mentale et la nutrition.<\/p>\n La r\u00e9f\u00e9rence dans le sport de haut niveau reste la comp\u00e9tition qui est l\u2019\u00e9l\u00e9ment d\u00e9terminant pour \u00e9valuer la charge de travail, en effet \u00ab l\u2019entra\u00eenement sert au d\u00e9veloppement, la comp\u00e9tition sert \u00e0 la r\u00e9alisation de la performance \u00bb (Hotz, 1994). Dans la continuit\u00e9 de notre analyse, il me para\u00eet n\u00e9cessaire d\u2019\u00eatre en capacit\u00e9 d\u2019effectuer une analyse de la charge d\u2019entra\u00eenement impos\u00e9e lors des comp\u00e9titions \u00e0 des niveaux d\u2019intensit\u00e9s variables, afin d\u2019avoir un rep\u00e8re au niveau des contraintes et des sollicitations biom\u00e9caniques et bio\u00e9nerg\u00e9tiques en lien avec l\u2019activit\u00e9 Volley-Ball que nous avons d\u00e9cid\u00e9 d\u2019analyser.<\/p>\n En effet, nous savons que quelque soit son niveau de pratique ou son \u00e9tat de forme, le volleyeur devra planifier son entra\u00eenement en fonction de son profil de poste et au d\u00e9veloppement de ses diff\u00e9rentes qualit\u00e9s physiques n\u00e9cessaires \u00e0 la pratique du sport de haut niveau. La question a \u00e9t\u00e9 la suivante : quelles sont les caract\u00e9ristiques physiques utiles \u00e0 la pratique du Volley-Ball de haut niveau ?<\/p>\n Dans un premier temps nous pouvons dire que le Volley-Ball est un sport d\u2019opposition en \u00e9quipe de six joueurs, s\u00e9par\u00e9s par un filet, o\u00f9 l\u2019objectif est de faire tomber le ballon dans le terrain adverse et par-dessus le filet en se d\u00e9pla\u00e7ant et en se passant la balle avec les mains, bras ou poings mais les joueurs ont le droit de toucher le ballon avec n’importe quelle autre partie du corps. La touche avec le pied est possible. L\u2019opposition est technico-tactique mais \u00e9galement physique.<\/p>\n En se posant la question suivante :<\/span> \u00ab Quelles sont les actions qui r\u00e9gissent la pratique du Volley-Ball ?<\/strong> \u00bb,<\/em> nous pouvons lister sept actions principales \u00e0 partir desquelles le jeu se construit :<\/p>\n L\u2019ensemble des actions lors des phases de jeu, est\u00a0effectu\u00e9 au moyen de d\u00e9placements adapt\u00e9s comme : les d\u00e9placements flexion block, les courses d\u2019\u00e9lan suivies d\u2019un saut d\u2019attaque ou les pas chass\u00e9s.<\/p>\n On trouve \u00e9galement dans le jeu des phases statiques, notamment au moment du service et qui se caract\u00e9risent par un arr\u00eat du ballon et des joueurs, qui s\u2019ajoutent aux diff\u00e9rentes phases de plein mouvement dont nous avons \u00e9voqu\u00e9 quelques-uns des d\u00e9placements. Il para\u00eet n\u00e9anmoins important de d\u00e9finir les diff\u00e9rents profils de poste qui existent au Volley-Ball pour lesquels les fonctions ainsi que les registres de jeux sont diff\u00e9rents. Par ailleurs, le sport de haut niveau exige d\u2019avoir une pr\u00e9paration physique idoine, sachant qu\u2019il y a trois approches m\u00e9thodologiques de la pr\u00e9paration physique.<\/p>\n La premi\u00e8re est dissoci\u00e9e par unit\u00e9s s\u00e9par\u00e9es et distinctes, la seconde est la pr\u00e9paration physique associ\u00e9e par des s\u00e9quences articul\u00e9es dans la m\u00eame unit\u00e9 d\u2019entra\u00eenement et enfin la troisi\u00e8me est la pr\u00e9paration physique int\u00e9gr\u00e9e qui est superpos\u00e9e et m\u00e9lang\u00e9e dans la m\u00eame unit\u00e9 d\u2019entra\u00eenement que les contenus technico-tactiques et physiques.<\/p>\n Nous savons aujourd\u2019hui que les athl\u00e8tes doivent \u00eatre pr\u00e9par\u00e9s pour faire face aux diff\u00e9rents efforts qu\u2019ils seront amen\u00e9s \u00e0 fournir durant la comp\u00e9tition. Il est donc n\u00e9cessaire d\u2019adapter son contenu de s\u00e9ances et ses axes de travail en fonction des besoins de l\u2019athl\u00e8te \u00e0 son poste. La connaissance de la charge de travail pour chaque poste devient donc un \u00e9l\u00e9ment indissociable de la pr\u00e9paration physique.<\/p>\n Origine et questionnement de la recherche<\/strong><\/span><\/p>\n Durant un stage d\u2019immersion au sein de la structure de haut niveau du Tours Volley-Ball, de nombreuses discussions avec le pr\u00e9parateur physique Romain Huet et Serge Eloi, Ma\u00eetre de conf\u00e9rences STAPS \u00e0 l\u2019UPEC se sont initi\u00e9es. \u00c0 la suite de ces \u00e9changes, il est apparu un manque important de statistiques, en particulier sur la charge de travail du volleyeur, notamment sur le nombre et la distance des d\u00e9placements effectu\u00e9s, mais \u00e9galement sur le nombre et la hauteur des sauts durant les matchs. Au cours de nos \u00e9changes, nous avons pens\u00e9 qu\u2019il \u00e9tait n\u00e9cessaire d\u2019obtenir des statistiques pr\u00e9cises sur la charge de travail et les d\u00e9placements du volleyeur pendant un match. Ces informations pourront \u00eatre tr\u00e8s utiles pour le pr\u00e9parateur physique du Tours Volley-Ball, qui avec ces donn\u00e9es, pourra organiser au mieux ses entra\u00eenements.<\/p>\n Un grand nombre d\u2019informations existe sur le Volley-Ball, aussi bien sur des statistiques morphologiques et lors des phases de jeu (Fontani, Ciccarone & Giulianini, 2000; Degrenne, 2012) que sur des \u00e9tudes sur la charge d\u2019entra\u00eenement et la pr\u00e9paration physique (Stanganelli, Dourado, Oncken, Man\u00e7xan, & da Costa, 2008; Pavlovi\u0107, Rakovi\u0107, & Bo\u0161njak, 2011). Afin d\u2019augmenter les performances des athl\u00e8tes, de nombreuses \u00e9tudes ont \u00e9t\u00e9 men\u00e9es dans le but de mieux contraindre les caract\u00e9ristiques propres \u00e0 chaque poste. Par exemple, lors du championnat du monde 2010 (masculin et f\u00e9minin), des statistiques ont \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9es sur les \u00e2ges et sur la taille des joueurs hors lib\u00e9ros (mod\u00e8le de d\u00e9veloppement des athl\u00e8tes en Volley-Ball 2013-2017, Volley-Ball Qu\u00e9bec). D\u2019autres statistiques existent sur la charge de travail du volleyeur au cours d\u2019un match, ainsi, Fontani et al. (2000) comparent les caract\u00e9ristiques des temps de jeu au cours de matchs de trois sets et cinq sets et des diff\u00e9rents aspects comme le temps de jeu effectif, le nombre d\u2019actions avec la dur\u00e9e moyenne, ainsi que la moyenne d\u2019un intervalle et le pourcentage d\u2019\u00e9changes en termes de temps.<\/p>\n Degrenne (2012) \u00e9tudie, lors de trois matchs de l\u2019\u00e9quipe nationale de Cuba disput\u00e9s lors de la Ligue Mondiale de Volley-Ball en 2010, le temps de jeu effectif (par set et par action), le temps de r\u00e9cup\u00e9ration (entre chaque action) ainsi que les diff\u00e9rents types et nombre de d\u00e9placements par set (pas chass\u00e9s, pas crois\u00e9s, pas courus), types et nombre de sauts (sauts au contre, sauts d\u2019attaque, passes en suspension) et nombre et types de frappes de balles (services, attaques) des joueurs. Certaines \u00e9tudes montrent le lien entre nutrition et performance. Trajkovi\u0107, Milanovi\u0107, Spori\u0161, &\u00a0Radisavljevi\u0107, (2011) \u00e9tudient le rapport entre la composition corporelle et les hauteurs de sauts des jeunes joueurs d\u2019\u00e9lite de l\u2019\u00e9quipe nationale de Serbie. Ils montrent que de mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, une masse grasse faible est une condition importante pour des performances physiques \u00e9lev\u00e9es. De plus, Fleck, Case, Puhl &\u00a0VanHandle (1985) mettent en avant des diff\u00e9rences significatives entre les joueurs de diff\u00e9rents postes et montrent qu\u2019un pourcentage de graisse corporelle faible est un \u00e9l\u00e9ment cl\u00e9 de la performance et de la r\u00e9ussite des joueurs de Volley-Ball au niveau national. Thollet (2006) \u00e9tudie les d\u00e9penses \u00e9nerg\u00e9tiques poste par poste (pointu, lib\u00e9ro, passeurs, centraux, r\u00e9ceptionneurs-attaquant) en les classant par intensit\u00e9: haute (sauts et sprints), moyenne\u00a0(replacements, passes en suspension et services saut\u00e9s flottants) et basse (attente). Il consid\u00e8re par exemple que les centraux ont une d\u00e9pense \u00e9nerg\u00e9tique plus \u00e9lev\u00e9e que les autres postes.<\/p>\n Certains auteurs proposent d\u2019observer le lien entre pr\u00e9paration physique et augmentation de la performance. Stanganelli et al. (2008) \u00e9tudient l\u2019adaptation d\u2019un groupe de jeunes joueurs de Volley-Ball d\u2019\u00e9lite sur un macrocycle de pr\u00e9paration physique. Ces auteurs examinent les cons\u00e9quences de l\u2019entra\u00eenement sur la capacit\u00e9 de saut de l\u2019\u00e9quipe masculine de Volley-Ball nationale br\u00e9silienne (moins de 19 ans). Ainsi, une charge d\u2019entra\u00eenement effectu\u00e9e sur 18 semaines cons\u00e9cutives optimise et augmente progressivement la capacit\u00e9 de saut des joueurs \u00e0 travers le macrocycle.<\/p>\n Trajkovi\u0107, Milanovi\u0107, Spori\u0161, Mili\u0107 &\u00a0Stankovi\u0107 (2012) r\u00e9alisent un programme d\u2019entra\u00eenement de pr\u00e9 saison de 6 semaines ayant pour but de d\u00e9terminer les changements observ\u00e9s dans les performances physiques. Diff\u00e9rents tests sont r\u00e9alis\u00e9s: sprints (5 et 10 m) et sauts sous diff\u00e9rentes formes. Cette \u00e9tude montre une am\u00e9lioration significative de la vitesse de d\u00e9placement. En revanche, les r\u00e9sultats des sauts \u00e9taient moins significatifs,certainement li\u00e9s aux capacit\u00e9s d\u00e9j\u00e0 \u00e9lev\u00e9es des joueurs de Volley-Ball. Pavlovi\u0107 et al. (2011), insistent eux, sur la relation entre le travail des muscles abdominaux et la mobilit\u00e9 ainsi que la force musculaire, l\u2019endurance et la vitesse du joueur au Volley-Ball. Cette \u00e9tude souligne le fait que l\u2019action de certains groupes musculaires tels que les abdominaux provoque des manifestations de type indirect qui ont des effets sur la morphologie, la mobilit\u00e9 et les capacit\u00e9s fonctionnelles comme le soulignent Wilmore &\u00a0Costill (1994), Goodway, Crowe &\u00a0Ward (2003) et Okely, Booth &\u00a0Patterson (2001).<\/p>\n Nourry, Morlier, &\u00a0Cid, (1998), pr\u00e9sentent une analyse de la d\u00e9tente verticale au Volley-Ball. Cette \u00e9tude a pour particularit\u00e9 de mettre en \u00e9vidence l\u2019action des bras lors des sauts et de mettre en \u00e9vidence le probl\u00e8me de coordination entre les mouvements des \u00ab\u00a0bras\u00a0\u00bb et des \u00ab\u00a0jambes\u00a0\u00bb. La conclusion de cette \u00e9tude est qu\u2019une meilleure coordination des membres inf\u00e9rieurs et sup\u00e9rieurs augmente la hauteur de saut.<\/p>\n Au vu de ces \u00e9tudes, il appara\u00eet des diff\u00e9rences significatives dans les caract\u00e9ristiques de diff\u00e9rents postes au Volley-Ball aussi bien du point de vue morphologique, que physique et nutritionnel. Diff\u00e9rentes questions peuvent se poser alors :<\/span><\/p>\n Il est donc crucial de d\u00e9terminer de mani\u00e8re pr\u00e9cise la charge de travail des diff\u00e9rents postes au cours de matchs d\u2019intensit\u00e9s diff\u00e9rentes en analysant les diff\u00e9rentes phases de jeu (d\u00e9fense, r\u00e9ception, attaque, contre-attaque), la distance, la dur\u00e9e et la vitesse de d\u00e9placement durant les actions de jeu, le nombre de ballons touch\u00e9s, ou bien encore le nombre de points. Cette \u00e9tude statistique a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9e sur l\u2019\u00e9quipe du Tours Volley-Ball, meilleure \u00e9quipe fran\u00e7aise. Pour cela, le logiciel de capture d\u2019image vid\u00e9o KINOVEA semble \u00eatre l\u2019outil ad\u00e9quat, pour avoir une analyse fine des diff\u00e9rentes actions que l\u2019on peut rencontrer au Volley-Ball.<\/p>\n Nous avons \u00e9mis l\u2019hypoth\u00e8se de dire que l\u2019exigence du Volley-Ball de haut niveau oblige l\u2019\u00e9laboration d\u2019une planification ad\u00e9quate de la charge d\u2019entra\u00eenement et que celle-ci doit \u00eatre propre aux particularit\u00e9s de chaque poste. De plus, les exigences de la concurrence de haut niveau et l\u2019\u00e9volution des strat\u00e9gies de jeux tactiques ont conduit \u00e0 une augmentation de la sp\u00e9cialisation de la position des joueurs (Sheppard, Chapman, Gough, McGuigan & Newton, 2009). Cependant, cette hypoth\u00e8se pourra \u00eatre valable uniquement si des diff\u00e9rences significatives apparaissent lors de mon analyse des diff\u00e9rents types de matchs du Tours Volley-Ball.<\/p>\n La pr\u00e9sente \u00e9tude a pour objectif d\u2019analyser l\u2019\u00e9quipe du Tours Volley-Ball qui \u00e9volue au niveau international, pour nous permettre de quantifier la charge de travail pour chaque poste et ce, lors de trois matchs de niveau d\u2019intensit\u00e9 faible, moyen et fort. Nous prenons le parti de suivre le m\u00eame athl\u00e8te pour chacun des trois matchs, dans l\u2019objectif d\u2019\u00eatre au plus pr\u00e9cis sur la quantification de la charge d\u2019entra\u00eenement.<\/p>\n \u00c0 plus long terme, la volont\u00e9 serait de faire une \u00e9tude sur les autres clubs du championnat de France et de comparer les r\u00e9sultats entre eux. Pour mener l\u2019\u00e9tude, nous nous int\u00e9resserons \u00e0 diff\u00e9rentes variables du jeu au Volley-Ball afin de mieux comprendre la part de l\u2019activit\u00e9 physique du joueur de haut niveau comme ses diff\u00e9rents param\u00e8tres :<\/p>\n CADRE TH\u00c9ORIQUE<\/strong><\/span><\/p>\n \u00c9valuation de la charge de travail du volleyeur de haut niveau<\/strong><\/p>\n L\u2019\u00e9valuation de la charge de travail du volleyeur repr\u00e9sente la premi\u00e8re \u00e9tape du travail du pr\u00e9parateur physique. En effet, il existe tr\u00e8s souvent dans la pratique une diff\u00e9rence plus ou moins importante entre la planification pr\u00e9vue et ce que l\u2019athl\u00e8te peut ressentir au cours des cycles de pr\u00e9paration physique. Ces d\u00e9calages peuvent \u00eatre dus \u00e0 de multiples param\u00e8tres li\u00e9s \u00e0 l\u2019activit\u00e9 ou non.<\/p>\n Matve\u00efev (1972) quantifie la charge d’entra\u00eenement dans l\u2019objectif de surcompensation afin d\u2019obtenir l\u2019effet de \u00ab cumul \u00bb. H\u00e9lal (1998) signale que peu d\u2019auteurs se hasardent \u00e0 r\u00e9pondre \u00e0 la question de savoir quel est le param\u00e8tre le plus important dans le processus d\u2019entra\u00eenement entre le volume, l\u2019intensit\u00e9 et la fr\u00e9quence, si ce n\u2019est pour dire qu\u2019ils sont toujours interd\u00e9pendants et en rapport avec le niveau de pratique, l\u2019objectif et la p\u00e9riode. Seuls Morehouse & Miller (1974) affirment que l\u2019intensit\u00e9 est plus importante que la dur\u00e9e.<\/p>\n Granvorka & H\u00e9lal, (1980, 319), d\u00e9terminent l\u2019indice de charge relative d\u2019une s\u00e9ance d’entra\u00eenement de l\u2019\u00e9quipe de France f\u00e9minine de Volley-Ball, et r\u00e9pertorient la dur\u00e9e des s\u00e9quences, le type de s\u00e9quences d’entra\u00eenement ainsi que l\u2019intensit\u00e9, le volume et le niveau de sollicitation de ou des athl\u00e8tes.<\/p>\n D\u2019autres sports ont \u00e9galement analys\u00e9 la charge d’entra\u00eenement comme la natation (Calvert, Banister, Savage & Bach, 1976 ; Chatard, Busso, Barale, & Lacoste, 1994), le marathon (Banister & Hamilton 1985 ; Morton, Fitz-Clarke, & Banister, 1990), le cyclisme (Candau et al., 1993 ; Loewert 1997) ainsi que le triathlon (Millet et al., 1993, 1994).<\/p>\n Actuellement, la m\u00e9thode Foster (1998) semble \u00eatre la plus utilis\u00e9e par les pr\u00e9parateurs physiques pour quantifier la charge d’entra\u00eenement sur des p\u00e9riodes plus ou moins longues. Cette m\u00e9thode utilise les travaux de Borg (1970, 1994), l’\u00e9chelle RPE (Ratings of Perceived Exertion) qui permet d\u2019\u00e9valuer l’intensit\u00e9 ressentie par l\u2019athl\u00e8te au cours d\u2019un entra\u00eenement. Foster (1998) a modifi\u00e9 cette \u00e9chelle, la charge d\u2019entra\u00eenement correspond \u00e0 la difficult\u00e9 de la s\u00e9ance ressentie allant de 0 \u00e0 10 (0: pas de douleur; 10: douleur extr\u00eamement forte) et au-del\u00e0 de 11 (douleur la plus \u00e9lev\u00e9e possible) auquel on multiplie la dur\u00e9e de l\u2019effort en minutes. La somme est \u00e9gale \u00e0 une unit\u00e9 arbitraire (U.E).<\/p>\n Les techniques de quantification de la charge d\u2019entra\u00eenement ne permettent pas de se passer de l\u2019analyse de l\u2019activit\u00e9 qui constitue un \u00e9l\u00e9ment important dans la conception des s\u00e9ances et de leurs planifications. Le contenu des s\u00e9ances doit \u00eatre en lien avec la pratique de r\u00e9f\u00e9rence et apporter aux athl\u00e8tes un contenu le plus pr\u00e9cis possible en fonction du profil deposte. Pradet (1996) d\u00e9finit la pr\u00e9paration physique comme: \u00ab l\u2019ensemble organis\u00e9 et hi\u00e9rarchis\u00e9 des proc\u00e9dures d\u2019entra\u00eenements qui visent au d\u00e9veloppement et \u00e0 l\u2019utilisation des qualit\u00e9s physiques du sportif. Elle doit appara\u00eetre de fa\u00e7on permanente aux diff\u00e9rents niveaux de l\u2019entra\u00eenement sportif et se mettre au service des aspects technico-tactiques prioritaires de l\u2019activit\u00e9 pratiqu\u00e9e \u00bb. Par cons\u00e9quent, nous pensons, qu\u2019il est n\u00e9cessaire d\u2019organiser l\u2019entra\u00eenement ainsi que la pr\u00e9paration du volleyeur de haut niveau \u00e0 partir d\u2019une \u00e9valuation faite lors d\u2019une pratique comp\u00e9titive \u00e0 intensit\u00e9 variable (faible, moyen et fort).<\/p>\n Selon Platonov (1988), il est indispensable de disposer de notions pr\u00e9cises sur la structure de l\u2019activit\u00e9 de comp\u00e9tition, afin d\u2019orienter au mieux le processus d\u2019entra\u00eenement de l\u2019athl\u00e8te et surtout, pour disposer d\u2019un cadre d\u2019analyse permettant de distinguer ses points forts et ses points faibles. Cette recherche de la charge de travail li\u00e9 \u00e0 l\u2019exigence de la pratique de haut niveau au Volley-Ball en comp\u00e9tition est la proc\u00e9dure qui nous permet d\u2019\u00e9tablir le profil d\u2019exigence auquel doit r\u00e9pondre l\u2019athl\u00e8te. La repr\u00e9sentation faite sur la base de l\u2019observation du pr\u00e9parateur physique dict\u00e9e par la comp\u00e9tition doit \u00eatre organis\u00e9e en fonction des besoins sp\u00e9cifiques de l\u2019athl\u00e8te et de son profil. Ainsi, il nous para\u00eet important dans le cadre du sport de haut niveau et a fortiori au Volley-Ball de faire une diff\u00e9rence entre les diff\u00e9rents postes, sachant qu\u2019il existe cinq profils de postes diff\u00e9rents les uns par rapport aux autres.<\/p>\n Les diff\u00e9rents postes au Volley-Ball<\/span><\/p>\n Le passeur est une pi\u00e8ce ma\u00eetresse au Volley-Ball, ce joueur touche pratiquement tous les ballons dans toutes les phases de jeux et tr\u00e8s souvent les secondes balles. Il a un r\u00f4le pr\u00e9pond\u00e9rant pour coordonner les phases offensives, en se pla\u00e7ant comme un meneur de jeu car il est le joueur qui touche le plus souvent le ballon.<\/p>\n C\u2019est le distributeur et le tacticien offensif de l\u2019\u00e9quipe. Celui par qui tous les ballons passent (\u00c9loi, 2007, 2009). Son r\u00f4le le conduit \u00e0 \u00eatre dans la prise d\u2019information en permanence sur les mouvements d\u2019attaque, de pr\u00e9paration d\u2019attaque ainsi que pour l\u2019ensemble des mouvements de d\u00e9fense. Ceci qui l\u2019oblige \u00e0 \u00eatre constamment en mouvement et faire le bon choix.<\/p>\n \u00ab Le passeur est certainement le joueur qui se d\u00e9place le plus au cours d\u2019un match. [\u2026]. De cette position, il devra se replacer sous la balle en fonction de la trajectoire de la r\u00e9ception. [\u2026]. De m\u00eame, apr\u00e8s une d\u00e9fense ou en redescendant du contre, il devra syst\u00e9matiquement rejoindre la position de passe avec la plus grande c\u00e9l\u00e9rit\u00e9 \u00bb<\/em> (Blain, 2006).<\/p>\n \u00ab Du choix et de la justesse de sa passe d\u00e9pend souvent l\u2019issue d\u2019une rencontre. Le passeur est le meneur de jeu et architecte de l\u2019attaque. [\u2026]. Il faudra donc accorder une grande attention \u00e0 la s\u00e9lection et \u00e0 la pr\u00e9paration de ce joueur \u00bb<\/em> (Selinger & Ackermann-Blount, 1992).<\/p>\n En cons\u00e9quence, les qualit\u00e9s athl\u00e9tiques demand\u00e9es pour le passeur seront multiples comme l\u2019agilit\u00e9, la vitesse, la puissance, l\u2019\u00e9quilibre, la coordination, etc., auxquelles nous pouvons ajouter la dext\u00e9rit\u00e9 et l\u2019habilet\u00e9 \u00e0 se d\u00e9placer efficacement. Mais toutes ces qualit\u00e9s devront \u00eatre soutenues par une capacit\u00e9 \u00e9motionnelle forte afin d\u2019\u00eatre un leader pour la performance.<\/p>\n Le pointu a pour r\u00f4le principal d\u2019attaquer, aussi bien dans la zone avant que dans la zone arri\u00e8re. Il est de ce fait g\u00e9n\u00e9ralement le meilleur attaquant de l\u2019\u00e9quipe. \u00ab C\u2019est l\u2019attaquant type, le frappeur. Celui \u00e0 qui l\u2019on donne le ballon pour se sortir des situations les plus d\u00e9licates \u00bb (\u00c9loi, 2011, 62). Il ne s\u2019occupe pas de la r\u00e9ception de la balle pour \u00eatre toujours pr\u00eat \u00e0 attaquer. De grande taille et tr\u00e8s costaud, il est dot\u00e9 d\u2019une puissance athl\u00e9tique exceptionnelle ainsi que d\u2019un tr\u00e8s bon service smash\u00e9. \u00ab Ils sont en g\u00e9n\u00e9ral d\u2019excellents sauteurs et ont \u00e9videmment une exceptionnelle qualit\u00e9 d\u2019attaque en puissance. [\u2026] le r\u00f4le fondamental de l\u2019attaquant de pointe est de marquer des points \u00bb<\/em> (Selinger & Ackermann-Blount, 1992).<\/p>\n Le r\u00e9ceptionneur-attaquant est certainement le joueur au profil de jeu le plus complet, d\u2019une part par des qualit\u00e9s athl\u00e9tiques exceptionnelles que lui impose sa double mission de r\u00e9ceptionner et d\u2019attaquer. \u00ab Ils sont deux et comme leur nom l\u2019indique, ils jouent un r\u00f4le important lors de la r\u00e9ception (r\u00e9cup\u00e9ration du service adverse) et de l\u2019attaque \u00bb (\u00c9loi, 2011, 62).<\/p>\n On retrouve sur le terrain tr\u00e8s souvent deux r\u00e9ceptionneurs qui couvrent \u00e0 eux deux l\u2019ensemble de la surface de jeu et sont souvent plac\u00e9s de mani\u00e8re \u00e0 ce qu\u2019il y en ait toujours un dans la zone avant et un dans la zone arri\u00e8re, hormis en phase de r\u00e9ception o\u00f9 ils sont en r\u00e8gle g\u00e9n\u00e9rale en ligne arri\u00e8re. Sa premi\u00e8re fonction est de r\u00e9ceptionner la balle et de la rediriger vers le passeur ainsi que de se repositionner en attaque sur l\u2019une des extr\u00e9mit\u00e9s du filet. Sa deuxi\u00e8me fonction demande d\u2019avoir une habilet\u00e9 \u00e0 effectuer les transitions ainsi qu\u2019un bagage technico-tactique complet. En ce qui concerne les qualit\u00e9s athl\u00e9tiques, elles doivent \u00eatre importantes puisqu\u2019il doit attaquer sur des balles hautes et rapides, avoir une capacit\u00e9 d\u2019acc\u00e9l\u00e9ration importante et soutenue par une grande qualit\u00e9 technique et d\u2019une aisance pour effectuer les transitions essentielles pour le haut niveau.<\/p>\n Le poste de lib\u00e9ro fait partie des nouvelles r\u00e8gles \u00e9tablies vers la fin des ann\u00e9es quatre-vingt-dix, dans le but d\u2019\u00e9quilibrer le rapport de force entre la d\u00e9fense et l\u2019attaque. Ceci a permis \u00e0 des joueurs de petite taille de faire leur apparition dans le jeu. Le lib\u00e9ro est exclusivement en zone arri\u00e8re et doit porter un maillot de couleur diff\u00e9rente. Il n\u2019a pas le droit de servir mais il peut remplacer n\u2019importe quel joueur, se trouvant en zone arri\u00e8re, sans avoir besoin de le signaler \u00e0 l\u2019arbitre.<\/em><\/p>\n \u00ab Il r\u00e9ceptionne et d\u00e9fend et ne peut qu\u2019\u00eatre arri\u00e8re. [\u2026] Le lib\u00e9ro va donc (dans la grande majorit\u00e9 des cas) remplacer alternativement chacun des deux contreurs centraux (apr\u00e8s son service puisque le lib\u00e9ro ne peut pas servir) \u00bb<\/em>\u00a0(\u00c9loi, 2011, 63).<\/p>\n Concernant les qualit\u00e9s physiques, il doit bien \u00e9videmment avoir une bonne endurance pour couvrir une grande partie d\u2019un terrain afin de d\u00e9gager les attaquants-r\u00e9ceptionneurs, une bonne qualit\u00e9 de vitesse de d\u00e9placement, d\u2019agilit\u00e9, d\u2019adresse et de force des membres inf\u00e9rieurs. Sur le plan mental, il devra avoir une combativit\u00e9 en d\u00e9fensive, pr\u00eat \u00e0 tout pour emp\u00eacher le ballon de toucher le sol (plongeon) et \u00eatre \u00e9galement fort pour accepter de ne jouer qu\u2019en ligne arri\u00e8re sans possibilit\u00e9 de marquer le point.<\/p>\n Le r\u00f4le du contreur central est double puisqu\u2019il doit \u00eatre bon lors des attaques rapides et \u00e9galement avoir une action importante lors des contres.<\/p>\n \u00ab Ils sont sp\u00e9cialis\u00e9s dans les attaques de premiers temps (attaque rapide) et sont les pi\u00e8ces ma\u00eetresses du contre. Ils se positionnent au milieu du filet et tentent d\u2019intercepter les smashs adverses \u00bb<\/em> (\u00c9loi, 2011).<\/p>\n Il a en effet un r\u00f4le important car il attaque sur le premier temps puisqu\u2019il saute avant que la balle soit donn\u00e9e par le passeur. Cette action contribue \u00e0 rendre le jeu tr\u00e8s rapide, ce qui augmente la difficult\u00e9 \u00e0 d\u00e9fendre de l\u2019\u00e9quipe adverse.<\/p>\n \u00ab Le joueur au centre est \u00e0 l\u2019origine d\u2019une vari\u00e9t\u00e9 d\u2019attaques rapides et trompeuses qui visent \u00e0 affaiblir le contre adverse. [\u2026]. Le joueur central participe pratiquement \u00e0 toutes les actions de contre, c\u2019est pourquoi l\u2019efficacit\u00e9 globale du contre d\u2019une \u00e9quipe est inh\u00e9rente aux qualit\u00e9s du joueur au centre \u00bb<\/em> (Selinger & Ackermann-Blount, 1992).<\/p>\n Les attaques rapides auxquelles font r\u00e9f\u00e9rence ces auteurs sont \u00e9galement appel\u00e9es attaques en fixation ou fixe. Cela correspond \u00e0 ce que nous avons \u00e9voqu\u00e9 pr\u00e9c\u00e9demment lors des attaques en premier temps permettant \u00e0 l\u2019attaquant d\u2019\u00eatre d\u00e9j\u00e0 pr\u00eat \u00e0 frapper au moment o\u00f9 le passeur re\u00e7oit le ballon en main. Cette anticipation, permet d\u2019avoir un plus grand choix tactique dans le cas o\u00f9 la d\u00e9fense adverse aurait anticip\u00e9 l\u2019attaque, en passant le ballon \u00e0 un autre attaquant qui se retrouvera alors en situation d\u2019\u00ab un contre un \u00bb voire d\u2019\u00ab un contre z\u00e9ro\u00bb.<\/p>\n En plus d\u2019une grande facult\u00e9 \u00e0 analyser le jeu, aid\u00e9 par sa grande taille, il doit avoir une grande capacit\u00e9 d\u2019endurance et \u00eatre tr\u00e8s puissant pour pouvoir r\u00e9p\u00e9ter une grande quantit\u00e9 de sauts d\u2019attaque et de contre, une vitesse de mouvement dans la relance dans le bon timing.<\/p>\n \u00ab Sur le plan morphologique, ils ne sont pas obligatoirement de bons sauteurs mais de grande taille, ce qui leur \u00e9vitera de sauter haut et de s\u2019engager contre d\u2019\u00e9ventuelles attaques rapides de l\u2019\u00e9quipe adverse. [\u2026]. \u00c0 l\u2019attaque les joueurs centraux privil\u00e9gient rapidit\u00e9 et technique au d\u00e9triment de la force pure \u00bb<\/em> (Selinger & Ackermann-Blount, 1992).<\/p>\n Il est \u00e9galement un leader du syst\u00e8me d\u00e9fensif de premi\u00e8re ligne.<\/p>\n CADRE M\u00c9THODOLOGIQUE<\/strong><\/span><\/p>\n M\u00e9thode d\u2019analyse<\/strong><\/p>\n L\u2019objectif de cette \u00e9tude est de quantifier la charge de travail de chaque joueur de Volley-Ball durant trois matchs de niveau de jeu diff\u00e9rent en termes de points et de set puis de les comparer entre eux ainsi que les r\u00e9sultats des diff\u00e9rentes variables du match et ce pour chaque joueur. Le choix de la vid\u00e9o n\u2019est pas un hasard car il permet une analyse du travail, c\u2019est un cadre qui permet de mieux d\u00e9cortiquer, comprendre l\u2019action et en devient m\u00eame une activit\u00e9 \u00e0 part enti\u00e8re (Clot & Fa\u00efta, 2000). Le support vid\u00e9o est un outil de m\u00e9morisation des faits. En effet, lors de la diffusion des images de chaque match, nous pouvons quantifier de mani\u00e8re pr\u00e9cise, chaque action et d\u00e9placement effectu\u00e9s par les joueurs.<\/p>\n Choix des donn\u00e9es recueillies<\/strong><\/p>\n L\u2019objectif de l\u2019\u00e9tude est de d\u00e9terminer la charge que r\u00e9alise chaque joueur au cours de trois matchs d\u2019intensit\u00e9s diff\u00e9rentes (faibles, intense et forte) et ce, pour diff\u00e9rentes cat\u00e9gories d\u2019actions existantes au Volley-Ball. Nous nous sommes concentr\u00e9s sur les actions de jeu comme les courses d\u2019\u00e9lan, plongeon, saut bloc\u2026, en consid\u00e9rant les autres actions de jeu comme \u00e9tant non significatives, comme le replacement qui constitue un temps de r\u00e9cup\u00e9ration. Lors de notre recueil de donn\u00e9es, nous avons conserv\u00e9 uniquement les d\u00e9placements visant \u00e0 toucher ou soutenir le ballon. Cela ne signifie pas forc\u00e9ment que le joueur touchera le ballon \u00e0 chaque fois qu\u2019il effectuera ce type de mouvement. En effet, certaines actions telles que les \u00ab courses d\u2019\u00e9lan \u00bb ou le \u00ab saut bloc \u00bb peuvent \u00eatre r\u00e9alis\u00e9es sans que le ballon ne soit touch\u00e9 par le joueur.<\/p>\n \u00a0<\/strong>Choix du sujet d\u2019\u00e9tude<\/strong><\/p>\n Dans le cadre de cette recherche, nous avons d\u00e9cid\u00e9 d\u2019analyser trois matchs de l\u2019\u00e9quipe du Tours Volley-Ball lors de trois matchs de niveau de jeu diff\u00e9rent durant la saison 2013-2014. Les trois matchs sont class\u00e9s en trois groupes d\u2019intensit\u00e9 en fonction du nombre de points et de sets jou\u00e9s ainsi que du niveau de la comp\u00e9tition. Le score n\u2019\u00e9tant pas \u00e0 lui seul repr\u00e9sentatif du niveau d\u2019intensit\u00e9.<\/p>\n Parmi ces trois matchs, le premier a \u00e9t\u00e9 gagn\u00e9 3-0 (25-18 \/ 25-21 \/ 25-18) par l\u2019\u00e9quipe de Tours contre Narbonne (intensit\u00e9 faible), le second a \u00e9t\u00e9 gagn\u00e9 3-2 (25-22 \/ 18-25 \/ 25-14 \/16-25 \/ 15-8) par l\u2019\u00e9quipe de Tours face \u00e0 Chaumont (intensit\u00e9 moyenne) et le troisi\u00e8me match a \u00e9t\u00e9 gagn\u00e9 3-2 (25-19 \/ 27-29 \/ 25-13 \/ 22-25 \/ 15-10) par l\u2019\u00e9quipe de Tours face \u00e0 Piacenza (intensit\u00e9 forte).<\/p>\n Pour un suivi significatif, nous avons pris le parti de suivre le m\u00eame athl\u00e8te pour les trois matchs, l\u2019objectif \u00e9tant d\u2019\u00eatre au plus juste dans la quantification de la charge d\u2019entra\u00eenement par poste.<\/p>\n M\u00e9thode de recueil des donn\u00e9es<\/strong><\/p>\n La technique d\u2019analyse utilis\u00e9e pour cette \u00e9tude est l\u2019outil Microsoft Office Excel coupl\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9tude vid\u00e9o. La sp\u00e9cificit\u00e9 et la pr\u00e9cision des r\u00e9sultats que nous recherchons \u00e0 obtenir nous ont oblig\u00e9s \u00e0 constituer, \u00e0 l\u2019aide du logiciel Excel, notre propre recueil de donn\u00e9es et nos propres statistiques. L\u2019objectif de ce recueil est de r\u00e9pertorier chaque action significative effectu\u00e9e par le joueur en fonction de sa vis\u00e9e (courses d\u2019\u00e9lan, de soutien,\u2026) et de d\u00e9terminer le type, le nombre, la distance, le temps et la vitesse des actions. Pour l\u2019estimation des distances, nous avons coupl\u00e9 la grille disponible sur Kinovea quadrillant un demi-terrain (Fig.1 haut) avec une grille que nous avons \u00e9labor\u00e9e repr\u00e9sentant avec pr\u00e9cision le placement des joueurs en m\u00e8tres (Fig.1 bas).<\/p>\n \u00a0<\/a><\/strong><\/p>\n Figure 1. Haut: Grille de rep\u00e8re sur un demi-terrain (9 x 9 m) avec le logiciel Kinovea. Bas: Grille Excel repr\u00e9sentant les distances effectu\u00e9es par les joueurs avec les coordonn\u00e9es correspondantes (les distances sont en m\u00e8tres).<\/p>\n <\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n Figure 2 : exemple de la grille d’analyse de matchs (parties 1 & 2)<\/p>\n Ce tableau d\u2019analyse se d\u00e9compose de la mani\u00e8re suivante (Fig. 2) :<\/span><\/p>\n R\u00c9SULTATS & ANALYSE<\/strong><\/span><\/p>\n Pr\u00e9sentation des r\u00e9sultats pour les diff\u00e9rents matchs<\/strong><\/p>\n Le traitement des analyses sera effectu\u00e9 de la mani\u00e8re suivante: dans un premier temps, une premi\u00e8re comparaison entre les joueurs de chaque poste sera faite et ce pour les diff\u00e9rentes variables, sur les trois premiers sets des deux matchs du Championnat de France (Tours vs<\/em> Narbonne et Tours vs<\/em> Chaumont, respectivement matchs de trois et de cinq sets; deux premi\u00e8res colonnes des figures), puis dans un second temps, notre comparaison se fera sur les deux matchs de cinq sets, le premier de niveau national et le deuxi\u00e8me de niveau europ\u00e9en (Tours vs<\/em> Chaumont et Tours vs<\/em> Piacenza; deux derni\u00e8res colonnes des figures).<\/p>\n En comparant les deux matchs du Championnat de France (Tours vs <\/em>Narbonne\u00a0vs<\/em> Chaumont; Fig. 3), on remarque qu\u2019il y a des diff\u00e9rentes tendances uniquement pour le pointu, le r\u00e9ceptionneur-attaquant et le lib\u00e9ro. \u00c0 l\u2019inverse, pour le passeur et le contreur central, le nombre de points jou\u00e9s est sensiblement le m\u00eame. Pour les deux matchs de cinq sets (Tours vs <\/em>Chaumont et Tours vs <\/em>Piacenza; Fig. 3), nous observons que le passeur et le contreur central conservent toujours le m\u00eame nombre de points jou\u00e9s. En revanche, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant effectuent environ 20 points de plus dans le match contre Piacenza, tandis que le lib\u00e9ro effectue environ 20 points de moins.<\/p>\n \u00c0 noter que lors du match de trois sets, le passeur joue un nombre de points environ deux fois sup\u00e9rieur aux autres joueurs.<\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/p>\n Pour le nombre d\u2019op\u00e9rations r\u00e9alis\u00e9es, on observe peu de diff\u00e9rences significatives pour le trois premiers sets des matchs nationaux hormis pour le poste de lib\u00e9ro et de r\u00e9ceptionneur-attaquant, pour lesquels nous observons une nette diff\u00e9rence entre ces deux matchs (Fig. 4).<\/p>\n Notons, que pour les trois premiers sets des deux premiers matchs, l\u2019ensemble des joueurs r\u00e9alisent plus d\u2019op\u00e9rations lors du match contre Chaumont, \u00e0 l\u2019exception du passeur qui en effectue moins. Pour les deux matchs de cinq sets, le passeur, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant comptabilisent nettement plus d\u2019op\u00e9rations effectu\u00e9es lors du match contre Piacenza, tandis que le lib\u00e9ro et le contreur central en effectuent moins (Fig. 4).<\/p>\n Le nombre de ballons touch\u00e9s (Fig. 5) nous semble une donn\u00e9e tr\u00e8s importante, notamment dans la gestion des entra\u00eenements en vue de la pr\u00e9paration des matchs \u00e0 intensit\u00e9s diff\u00e9rentes. En effet, cette donn\u00e9e pourra permettre de d\u00e9finir la charge d\u2019entra\u00eenement avec ballon et sans ballon. Concernant les matchs contre Narbonne et Chaumont, on observe que le nombre de ballons touch\u00e9s est globalement identique pour chaque poste (Fig. 5). Pour les matchs de cinq sets cette tendance se confirme, hormis pour le contreur central qui touche moins de ballons. Notons que le passeur est le joueur qui touche le plus grand nombre de ballons, a contrario, le lib\u00e9ro est le joueur qui touche le moins le ballon (Fig. 5).<\/p>\n <\/a><\/p>\n On remarque que les caract\u00e9ristiques de chaque profil de poste sont plus ou moins respect\u00e9es lors des deux premiers matchs, \u00e0 l\u2019exception du lib\u00e9ro qui r\u00e9alise presque trois fois plus de phase dans le match contre Chaumont que dans celui contre Narbonne (Fig. 6). Pour les matchs de cinq sets, le passeur, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant ex\u00e9cutent beaucoup plus d\u2019actions alors que le lib\u00e9ro et le contreur central en accomplissent l\u00e9g\u00e8rement moins (Fig. 6). Au vu de ces graphiques, chaque poste poss\u00e8de des caract\u00e9ristiques de jeu diff\u00e9rentes, par exemple, le passeur effectue essentiellement des actions d\u2019attaque et de d\u00e9fense, le pointu effectue principalement des actions offensives, le r\u00e9ceptionneur-attaquant est le joueur le plus complet puisqu\u2019on le retrouve dans chaque action de jeu (contre-attaque,attaque, service, r\u00e9ception, d\u00e9fense\u2026), le lib\u00e9ro r\u00e9ceptionne et d\u00e9fend, et le contreur central a un r\u00f4le important dans l\u2019attaque et la d\u00e9fense.<\/p>\n <\/a><\/p>\n De mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale, on constate pour l\u2019ensemble des trois matchs, que les actions de courte dur\u00e9e (< 2 secondes) sont pr\u00e9pond\u00e9rantes (Fig. 7). On note \u00e9galement que, plus l\u2019intensit\u00e9 du match augmente, plus les dur\u00e9es des op\u00e9rations sup\u00e9rieures \u00e0 2 secondes augmentent.<\/p>\n <\/a><\/p>\n La distance effectu\u00e9e nous a sembl\u00e9 un \u00e9l\u00e9ment important dans la quantification de la charge d\u2019entra\u00eenement du volley de tr\u00e8s haut niveau, notamment dans la planification des entra\u00eenements. Pour cela, et \u00e0 l\u2019aide de notre grille, nous avons estim\u00e9 la distance parcourue lors de chaque phase avec le th\u00e9or\u00e8me de Pythagore (Fig. 8). Cette m\u00e9thode est relativement pr\u00e9cise. L\u2019erreur correspondante est de \u00b1 28 cm (1\/4 zone) lorsque l\u2019action se d\u00e9roule dans la surface du terrain. Lorsque l\u2019action sort de la surface du terrain (not\u00e9e SDT dans ma grille) l\u2019erreur de distance est de \u00b1 56 cm (1\/2 zone). La position du joueur est prise dans le prolongement de la colonne vert\u00e9brale au niveau du sol.<\/p>\n En comparant la distance des actions des joueurs (Fig. 9), on constate, pour les deux matchs nationaux, des r\u00e9sultats coh\u00e9rents pour chaque poste. On peut cependant noter, que le passeur, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant effectuent plus d\u2019actions de grandes distances (> 6 m) que le lib\u00e9ro et le contreur central (Fig. 9). Cette observation est d\u2019autant plus frappante dans les deux matchs de cinq sets, o\u00f9 plus l\u2019intensit\u00e9 est grande, plus les distances longues sont observ\u00e9es.<\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n Pour les matchs contre Narbonne et Chaumont, nous pouvons observer que les joueurs ont globalement une vitesse comprise entre 0 et 4 m\/sec (Fig. 10). Lors du match contre Chaumont, on note que le pointu a effectu\u00e9 environ 1\/6 des actions \u00e0 une vitesse sup\u00e9rieure \u00e0 4 m\/sec. Sur l\u2019ensemble des trois matchs, les proportions sont conserv\u00e9es en fonction de l\u2019intensit\u00e9, pour le passeur, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant. Pour le lib\u00e9ro et le contreur central, les proportions ne sont pas conserv\u00e9es (Fig. 10).<\/p>\n <\/a><\/p>\n Dans un premier temps, nous nous sommes int\u00e9ress\u00e9s au temps de jeu. En effet, il est int\u00e9ressant de conna\u00eetre le temps de pr\u00e9sence du joueur et le temps r\u00e9el des actions pendant un set et au cours de matchs d\u2019intensit\u00e9 variable, dans l\u2019objectif d\u2019avoir une analyse plus fine et plus juste des diff\u00e9rents profils de poste. Le temps de pr\u00e9sence du joueur sur le terrain correspond \u00e0 la somme sur l\u2019ensemble d\u2019un match de la dur\u00e9e des diff\u00e9rents points. Pour obtenir cette valeur, nous avons soustrait le temps de d\u00e9but de chaque point \u00e0 celui de fin, puis additionner sur l\u2019ensemble de tous les points du match. Le temps r\u00e9el des actions correspond quant \u00e0 lui \u00e0 la somme sur l\u2019ensemble d\u2019un match des op\u00e9rations r\u00e9alis\u00e9es par chaque joueur. Nous avons soustrait le temps de d\u00e9but de l\u2019op\u00e9ration \u00e0 celui de fin correspondant.<\/p>\n Pour le match Tours vs Narbonne (Fig. 11 & Tableau 1), le passeur effectue un temps de pr\u00e9sence sur le terrain tr\u00e8s important (91 %) et nettement sup\u00e9rieur aux autres joueurs (pointu = 66 %, r\u00e9ceptionneur-attaquant = 56 %, lib\u00e9ro = 40 % et contreur central = 57 %).<\/p>\n Le temps r\u00e9el des actions n\u2019est pas n\u00e9cessairement coh\u00e9rent avec le temps de pr\u00e9sence d\u2019un joueur donn\u00e9. Par exemple le pointu \u00e0 un temps de pr\u00e9sence de 66 %, par contre il poss\u00e8de le temps r\u00e9el d\u2019actions le plus long (3\u2019 10\u201d ; Tableau 1).<\/p>\n Pour le match Tours vs<\/em> Chaumont (Fig. 12 & Tableau 2), le passeur, le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant effectuent un temps de pr\u00e9sence sur le terrain important (respectivement 86, 88 et 90 %) et l\u00e9g\u00e8rement sup\u00e9rieur aux autres joueurs (lib\u00e9ro = 76 % et contreur central = 62 %). Ici, le pointu r\u00e9alise le temps r\u00e9el d\u2019actions le plus important (5\u2019 49\u201d) suivi par le lib\u00e9ro (5\u2019 14\u201d), le passeur (4\u2019 20\u201d), le r\u00e9ceptionneur-attaquant (3\u2019 45\u201d) et le contreur central (2\u2019 48\u201d).<\/p>\n Pour le match Tours vs<\/em> Piacenza (Fig. 13 & Tableau 3), le pointu et le r\u00e9ceptionneur-attaquant effectuent un temps de pr\u00e9sence sur le terrain de 100 % suivis par le passeur (98 %), le lib\u00e9ro (86 %) et contreur central (58 %). Ici, le pointu r\u00e9alise le temps r\u00e9el d\u2019actions le plus important (7\u2019 42\u201d) suivi par le r\u00e9ceptionneur-attaquant (7\u2019 21\u201d), le passeur (5\u2019 35\u201d), le lib\u00e9ro (4\u2019 21\u201d) et le contreur central (3\u2019 25\u201d).<\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n <\/a><\/p>\n Le rapport effort\/r\u00e9cup\u00e9ration est une donn\u00e9e importante, notamment dans la gestion de la charge d\u2019entra\u00eenement pour pouvoir recr\u00e9er de mani\u00e8re pr\u00e9cise les situations de comp\u00e9tition. Pour cela, il nous a paru n\u00e9cessaire de calculer ce rapport. L\u2019ensemble des donn\u00e9es, nous a permis d\u2019obtenir le ratio effort sur r\u00e9cup\u00e9ration au cours d\u2019un set et d\u2019un match et les comparer sur des matchs d\u2019intensit\u00e9s diff\u00e9rentes (Fig. 14). Pour calculer cette valeur, nous avons divis\u00e9 le temps r\u00e9el des actions par le temps de r\u00e9cup\u00e9ration correspondant lui, \u00e0 la diff\u00e9rence entre le temps de pr\u00e9sence et le temps r\u00e9el d\u2019actions :<\/p>\n\n
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