La communication

On peut définir la communication comme la transmission d’une information d’un point à un autre ou d’une source à un destinataire. « Le développement des capacités de communication aurait pour effet direct un renforcement de l’estime globale de soi et donc induit chez l’individu une élévation des sentiments positifs et valorisants à l’égard de ses résultats, de ses capacités et de ses compétences » (Legrand, 2003).

Elle prend une place importante dans le sport et dans l’entreprise car, qu’importe qu’un entraîneur ou un manager soit brillant et un fin connaisseur des techniques sportives ou managériales, son succès dépendra de sa capacité à communiquer efficacement. La différence entre le succès et l’échec tient parfois à l’efficacité de la communication.

Le manque de communication est souvent source de problème, car :

Entre ce que je pense,

Ce que je veux dire,

Ce que je crois dire,

Ce que je dis,

Ce que vous voulez entendre,

Ce que vous entendez,

Ce que vous croyez comprendre,

Ce que vous voulez comprendre,

Et ce que vous comprenez…

Il y a au moins 9 possibilités de ne pas s’entendre.

La performance fait référence à quelque chose de mesurable, qui serait l’objectif. On peut aussi la définir comme le dépassement de soi dans une situation définie.  La relation entraîneur/entraîné ou manager/managé joue un rôle très important dans la performance.

La Cohésion !

« Les humains seraient mieux sans groupe ! » Buys (1978) nous met en garde sur les dérives du groupe qui contribuent à augmenter :
  • la pensée groupale
  • la conformité individuelle
  • la déception personnelle
  • la paresse sociale

Certains théoriciens ont argumenté contre l’existence des groupes comme Allport (1924). Le groupe peut se trouver dans différents cercles (famille, travail, groupes sociaux) pour des besoins différents qui peuvent être fonction de nos motivations intrinsèques. Dans le monde de l’entreprise, le but du coach est de faire le lien en stimulant l’interaction entre le groupe et l’individu « pour qu’un rassemblement d’individus soit considéré comme un groupe, il doit exister au sein du groupe des interactions » (Hare, 1976).

Carron et al. (2005) ont donné une autre définition du groupe comme étant un rassemblement de deux ou plusieurs individus qui possèdent une identité collective, disposent d’objectifs et de buts communs, partagent un même destin, présentent des modèles structurés d’interactions et des modes de communication, possèdent des perceptions communes de la structure du groupe, présentent une interdépendance sur les plans personnel et opérationnel, manifestent une attraction interpersonnelle réciproque et se considèrent « être un groupe ».

La cohésion, élément important au sein d’un groupe, correspond à l’ensemble des forces qui agit sur les membres d’un groupe et qui augmente son attractivité.

Nous savons que la réussite d’un groupe peut renforcer sa cohésion, on pourrait la définir comme un « processus dynamique reflété par la tendance du groupe à rester lié et à rester uni dans la poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou pour la satisfaction des besoins affectifs des membres » (Carron, Brawley & Widmeyer, 1998).

Dans un groupe où la cohésion est élevée (forte), les membres sont satisfaits de leur travail et gagnent en estime d’eux mêmes et participent plus volontiers aux activités. Il existe deux types de cohésion, une orientée vers la tâche et l’autre orientée vers l’individu (cohésion sociale) et deux facteurs motivationnels (intrinsèque et extrinsèque). Ces facteurs ont des effets sur la satisfaction, sur la performance et la pensée du groupe. Concernant les effets de la performance, il semblerait qu’il n’y ait pas de relation avec la cohésion.

Les groupes où il y a une cohésion, se protègent et ne cherchent pas à se remettre en question « résistance du groupe aux forces négatives extérieures » (Cross & Martin, 1952).

 

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